Un peu de moi

Avoir de la fesse ou en être

Un petit extrait de  » Voyage en Ménopausamie  » que vous pouvez commander via mon mail : mallie.dominique@orange.fr :

Il faut dire que la Fesse et la Femme n’ont pas seulement une initiale commune, mais aussi souvent se confondent dans l’histoire des expressions contenant le mot. Avoir de la fesse ou être de la fesse désignait et le fait encore, le sexe féminin.
Et pourtant qu’est ce qu’on en bave avec nos fesses !
Dire que la fesse est difficilement esthétique est un pieux euphémisme.
Aussi loin que remonte ma mémoire, je ne me souviens pas avoir vu de belles fesses sur une femme de mon âge, et je comprends les miennes dans le lot. Ainsi,  » Baiser le cul de la vieille  » n’a jamais été une expression synonyme d’une quelconque réussite, ce qui est un signe.
Je trouve et je pèse mes mots que les fesses sont ce qui vieillit le plus mal de tout. Heureusement, elles sont derrière, car les avoir tout le temps sous les yeux, vireraient vite au cauchemar. MAIS qui n’a pas regardé ses fesses dans un miroir ? Et là, c’est comme un attribut saugrenu. PEU DE GENS VONT AVEC LEURS FESSES. Surtout à un certain âge. Tout d’abord, la fesse s’amollit, à moins d’être une sportive de haut niveau, ce qui reste tout de même peu fréquent quand on approche la soixantaine. La fesse, ainsi passée du moelleux au mou, l’âge aidant, bouge. Certes, il faut qu’elle soit conséquente pour bouger, mais justement, on a vu qu’on a pris quelques kilos, donc forcément ça bouge.
Ou plus exactement ça flageole un peu comme la gelée qu’avalent les anglais, moins la couleur verte.
Ou elle tombe, attirée inexorablement par le sol, elle s’affaisse (sans jeu de mots mais on voit bien qu’il y a une sorte de prédestination tout de même) et s’effondre  » en goutte d‘huile « , en  » poire « … Pourquoi donc de l’huile ? parce que ça traîne à couler, l’huile se sépare lentement, elle s’étire, s’amincit au bout de la cuillère avant de se lier à la moutarde.
Et la fesse plate ? Celle qui s’aplatit comme du pain azyme?
L’absence cruelle, celle qui rend impossible le port de la jupe ou alors à l’envers, le devant derrière, car la fesse plate peut être compensée, en quelque sorte, par un petit bedon. Pour autant, elle reste plate : une galette de chaise .
Vous remarquerez que j’en parle au singulier, oui, c’est une façon de globaliser. J’ai tort car cela me fait omettre, et je le réalise soudain, l’absence de symétrie qui frappe parfois certaines d’entre nous. Oui, on peut avoir une petite fesse et une plus grosse. Pfft, je m’estime heureuse alors.
Et pourtant c’est pas faute de leur trouver des noms mignons pour les apprivoiser : popotin, miches (la rondeur du pain), lune (la forme), le derrière (la situation), pétard (fonction musicale) etc.
Bref nos fesses on s’assoit dessus et le reste du temps on leur tourne le dos, c’est ce qu’il y a de mieux à faire.

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16 commentaires

  • Bernie

    C’est une belle histoire de fesses , joliment écrite dans laquelle chacune d’entre nous rebondit allègrement ou s’aplatit mollement selon la vision que nous avons de nos augustes derrières

  • Catherine B

    Ce passage de votre livre m’a fait effectivement bien rire, et je me suis aperçue qu’en lisant, j’ai instinctivement entrepris spontanément quelques contractions discrètes censées donner un peu du rebondi qui me manque cruellement à cet endroit! ;))

  • arlette monnereau

    Le popotin on s’assoit dessus . Comme disait une grand mère heureusement qu’il est là pour reposer les jambes
    Bonne journée

    • Dominique

      Les trucs de grand-mère, on sait toutes et tous que c’est la sagesse même et le bon sens ! Merci Arlette, une belle journée également !

  • Catherine

    Oh la la ! Je ne m’étais pas penchée sur le sujet et pour cause … je vais de suite en parler à mon amoureux, moi qui suis un loukoum ça doit pas être bien joli. Mais le loukoum n’aime pas le « cul de la vieille' » on va rester sur popotin, c’est un peu plus charmant. Merci Dominique Bises

        • Dominique

          Je fais le pari de me passer des réseaux sociaux, c’est un pari personnel, j’aime les challenges, c’est ma façon de vivre . Ce blog va devenir autre. Ceux qui le liront seront animés par le désir d’y venir parce qu’ils y trouveront quelque chose de particulier et non par les hasards des réseaux sociaux ou par habitude .
          Je veux en faire un blog-objet artistique, entre intimité et vie publique 🙂 des bises Catherine

          • Celine

            Merci de ne rien lâcher Dominique! Ton blog est savoureux. Je te suivrais où tes challenges te mèneront, pas de soucis 🙂

          • Dominique

            Merci Céline de me suivre dans tous mes  » délires  » , j’aime que les choses bougent ! C’est peut être pour cette raison que j’aime tant le Mistral . Merci pour tes encouragements !

          • Dominique

            merci, on aurait dit  » couillu  » si j’avais été un homme 🙂

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