Madame tout le monde

Un jour, un de mes fils m’envoie un texto : maman ( toujours mes fils écrivent  » maman  » dans leurs textos ) , j’ai vu un film, tu ressembles tellement au personnage principal ! ( Personnage pas acteur pour ceux qui confondent la réalité et la fiction) En l’occurrence, celle à laquelle je ressemblais tant, oui, déjà c’est une femme, ouf !!, c’était  » Odette Tout le Monde « . ( Je distribue les majuscules un peu au hasard )
Donc, me voilà fort marrie, car dans l’obligation de regarder cette Odette qui appartient à tout un chacun, il semble, ce qui en un sens, est peu enviable. Parfois nos enfants sont décevants. Le reconnaitre ne fait pas de nous de mauvais parents, c’est juste une réalité un peu douloureuse tout de même. ( Nous pouvons, nous parents, être aussi décevants, ce n’est pas un sens unique, mais en revanche, nous, on le sait que des parents parfaits, ça n’existe pas. )
Le film est construit à partir du roman de E-E.S ( je ne l’écris pas en entier, je doute de l’orthographe, son prénom est composé ) . Je connais E-E.S car j’ai chroniqué autrefois un des ses romans ( très bon d’ailleurs ) : Les perroquets de la place d’Arezzo, ce qui m’avait valu d’être membre du jury de l’Express-BFMTV ( c’est un article où je pratique beaucoup les acronymes et les parenthèses ) . Période sympa de ma vie ( non pas que celle que je traverse ne le soit pas, elle l’est différemment ).
Bref, Odette est fantasque, toujours de bonne humeur, a des élévations comme Sainte Thérèse…. vit la réalité en y superposant des histoires de son cru. ( Deux fois le mot  » réalité  » a 7 lignes d’intervalle, on voit que je suis en vacances ).

Donc, oui, il y a de ça.
L’autre jour, un monsieur, rencontré par hasard, me disait qu’il lisait dans mes yeux que j’étais fantasque. Bien, parfois j’ai un peu l’impression que les hommes n’ont rien à dire. Que finalement tous ces Metrosexuals ( sort of Renaissance men) nous sortent des trucs complètement bidons. Quand même, on a beau dire, ça avait plus d’allure autrefois  » T’as d’beaux yeux, tu sais ! « . Embrasse moi, j’aurais répondu alors que là, j’ai ri ( bêtement) ( mais là on est dans la réalité avec ce monsieur que je croise. La réalité est palichonne au regard du cinéma, d’autre part si j’ai quelque chose d’Odette, le monsieur en question n’avait rien du tout de Gabin alias Jean…dans le film )
Les femmes non plus d’ailleurs n’ont parfois rien à dire, moi aussi parfois.

Assez rare que j’ai rien à dire, mais possible.

En tous les cas, j’ai découvert depuis quelques années que les gens ne sont pas bons. Globalement je veux dire, il faut se protéger et pas juste en mettant une capote. Il faut se blinder, c’est hyper fondamental.

Ainsi, Rousseau avait tort en assénant que l’homme est naturellement bon.

Et c’est finalement là le sujet de cet article dont vous vous demandiez probablement quel était le sens.
Peut être attendiez vous comme le Maitre de Jacques le Fataliste que je vous raconte l’histoire de mes amours, non là motus, ou que je vous parle de politique et c’est vrai que Chrisophe Castaner est un personnage ( fiction ) assez intéressant pour qu’on brode sur lui, surtout sur son air sérieux, avec tout ce qu’il sniffe de cocaïne ( dixit un ex ami à moi qui l’avait bien connu autrefois, ça n’engage que lui ) . Personnellement, je trouve que Castaner irait assez bien dans la bande à Astérix et Obélix, difficile à expliquer, une intuition.
Voilà, autrement, mon livre avance, dans quelques mois, je signe chez Lattès ( ils ne le savent pas mais moi, je sais parce que je m’appelle Odette )